Nous sommes les vampires de notre propre vie
et nous la dévorons aux lèvres de la nuit
Nous sommes les enfants inutiles moqueurs
dont les lèvres gercées couturées de bonheur
ne vomissent en s'ouvrant que l'immondice mal
arrachant la suture qui retient l'animal
que nous sommes. En cèdant hurle et crache au soleil
maudit la terre et l'homme notre monstre en sommeil
et les ombres lachées aux souvenirs du jour
irrépressiblement sans cesse tuent et courent
ne sauvant l'éternel de leurs minables êtres
qu'en jetant tout leurs corps au brasier de la bête
Classe ce poème d'A.Duroncier, je pensais que vraiment peu de personne connaissaient... Tu devrais mettre un lien vers son site si tu as l'occaz'
RépondreSupprimerSinon ton site est vraiment super beau, je ne comprends pas pourquoi tu n'as pas plus de commentaires
bonne continuation à toi en tous cas
elo